jeudi

Sur de nouvelles routes du vin!

Le vin brésilien n'a pas bonne presse, surtout comparé à ses voisins chilien et argentin… et pourtant ! Cela fait maintenant 200 ans qu’Auguste de Saint-Hilaire , qui, venant de france, est resté six ans au Brésil (de 1816 à 1822)et a contribué à la culture du vin au Brésil. Depuis il ne cesse de se raffiner et gagne sa place sur le marché international.

C´est lors d’une de ses excursions dans les Minas Gerais qu´Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853), botaniste français, s´est aperçu d´une particularité dans la cueillette des raisins de cette région. En effet, les cultivateurs produisaient leur vin durant la période de sécheresse (en hiver) alors que selon lui à cette époque, il ne pouvait servir qu´à faire du vinaigre. Les saisons étant inversées, la solution se trouvait donc là ! C’est ainsi qu’il établit une cartographie des régions viticoles et transmit ce savoir-faire aux autres contrées.

Aujourd’hui au Brésil, neuf régions produisent du vin, mais toutes ne réunissent pas les meilleures conditions pour produire de grands crus. Récemment encore, le bon vin n´était produit que dans le Rio Grande do Sul, mais à partir des années 80, une nouvelle frontière s´est ouverte dans le Vale do São Francisco, où le climat, les technologies de culture et d´irrigation ont permis plus d´une récolte par an. Depuis, cette situation se répète à São Joaquim, dans la région du Planalto Catarinense, qui est maintenant un nouveau terroir pour la production d´une boisson de meilleure qualité. À Três Corações (MG), pour cueillir des raisins en hiver, les viticulteurs ont dû inverser le cycle de la plante, modifier la taille des vignes en raison des périodes de pluies et de la température.

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